GLOBAL DINGDONG
En compagnie d'un ami cinéphile je vois deux films à la suite : le premier, "Refroidis" (le titre original, "In order of disappearance" est bien meilleur) se déroule en Norvège au beau milieu de l'hiver, à peine si on distingue les personnages au milieu de la neige qui tombe, tombe; le second, "Still the water", est un film japonais contemplatif. D'un côté la Norvège, de l'autre le Japon. Une distance de plus de 8 000 kilomètres. 17 heures de décalage. D'un côté des blonds baraqués emmitouflés dans des doudounes, de l'autre de fins Asiatiques aux cheveux d'encre en chemisettes blanches. Des cultures, des situations, des manières de vivre... totalement différentes. Et pourtant, lorsque le téléphone sonne pour Nils, la sonnerie est exactement la même que lorsque le portable de Atsushi se manifeste. La même également que celle que j'ai choisie pour distinguer les appels de ma fille. J'en éprouve une certaine tristesse.